ANTO RODIER

BIOGRAPHIE

Née en 1950 à Saint-Hyacinthe, l’artiste habite maintenant à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, Canada. C’est vers l’âge de 12 ans qu’elle s’initie à la peinture à l’huile. Autodidacte et de style classique, elle parfait sa formation auprès de différents artistes, puis d’académies. Depuis 1995, elle se consacre entièrement et professionnellement à la peinture.

Elle privilégie l’huile, mais utilise aussi l’aquarelle, le pastel sec et la détrempe à l’œuf (egg tempera). S’exprimant à travers différents thèmes, on retrouve dans ses scènes un grand souci du détail et beaucoup de luminosité caractéristique de son art.

Elle a à son actif plusieurs solos et duos. Elle a participé à plusieurs expositions de groupe y compris internationales, ainsi que plusieurs symposiums de peinture. Elle s’est mérité des reconnaissances ainsi que plusieurs prix de jury dont les deux plus important: une illustration et diffusion nationale en 2004, ainsi que le 1er prix du jury avec médaille d’or au Art Show Paris 2023 en France. Elle est Lauréate du Palmarès et reçoit La Plaquette d’Honneur avec Award Européen des Arts et Styles 2024, décerné par les Éditions des Musées et de la Culture EDMC-Europe. Elle a été élevée au rang de maître en Art en 2020 aux État-Unis, et ses oeuvres apparaissent dans les livres: International Contemporary Masters XIV en 2021 et XV en 2023. Elle est membre professionnelle de différentes associations dont le RAAV (Regroupement des Artistes en Arts Visuelles) depuis 1997 ainsi que le MAA (Mondial Art Academia) depuis janvier 2020. . On peut voir ses œuvres en galerie, ainsi que dans des livres d’art, des répertoires, revues et agendas d’art, au Canada, aux État-unis, et en France. Télé-Québec et TVHR9 en ont aussi fait la diffusion. On retrouve aussi ses tableaux dans des collections privées et corporatives au Canada, États-Unis, France, Allemagne, Angleterre, Maroc et au Japon.

Démarche artistique

Le peintre Vermeer , après en avoir fait l’étude vers l’âge de 18 ans, m’a beaucoup marqué par cette lumière qui réside dans chacun de ses tableaux. D’ailleurs je suis toujours fascinée par l’orientation de la lumière et la façon dont elle est projetée et réfléchie sur les différentes surfaces (verre, eau, glace, métal…).

Mes supports sont généralement la toile de coton, le bois massif et les panneaux de bois, ainsi que les papiers sans acide. Mes médiums sont plus particulièrement l’huile que je préfère, mais j’utilise aussi occasionnellement l’aquarelle, le pastel sec et la détrempe à l’œuf. Ce dernier médium me plaît aussi car il me permet le travail de préparation de la planche sur laquelle j’aurai à créer mon œuvre.

De style classique, il y a généralement une longue préparation avant d’apposer la peinture, l’étude du sujet est importante, ainsi que le dessin et la perspective. Des sujets qui me font particulièrement vibrer, ce sont les chevaux, l’architecture des vieilles bâtisses, ainsi que les scènes de nuit. Peut-être un peu rêveuse, le ciel a toujours attiré mon attention depuis toujours et plus particulièrement la nuit, c’est pourquoi je tente de le représenter de façon la plus réaliste possible, selon ma perception.

Mon art est aussi ma raison d’être où je ne cesse d’apprendre et d’évoluer. Je cherche à ne jamais me mettre de barrière ou de limite afin de toujours produire de nouvelles œuvres qui me tiennent à cœur, et, selon l’inspiration du moment. Pour l’avenir, je désire partager avec le plus de personnes possible la luminosité de mes créations et ce, sans jamais cesser de m’amuser et de m’épanouir à travers cet art qui est ma vie.

En musée

Éphémérides de l’oeuvre

En 2009, lors d’un concours à l’occasion des fêtes du 400ième anniversaire soulignant le passage de Samuel de Champlain dans la région, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, Canada invite trois artistes à produire une maquette de 12po. X 48po. relatant cet événement. L’œuvre du récipiendaire sera reproduite en murale de 7pi. X 32pi, sur le mur d’une résidence adjacent au Parc de la Place publique du Vieux-Saint-Jean – Rue Richelieu, Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, Canada.

Après plusieurs heures de recherche, de lecture des écrits des historiens Nicole Martin Verenka et Réal Fortin et ainsi qu’à découvrir des photographies pouvant fournir quelques repères, l’artiste n’a lésiné sur aucun détail.

L’œuvre est composée de deux parties bien distinctes reliées par un wampum. La section gauche de l’œuvre montre Samuel de Champlain entouré de Français et d’Amérindiens se reposant sur les berges de la rivière Richelieu. On y voit des bêtes sauvages et des pins, rappelant ainsi les écrits du célèbre explorateur qui mentionnait n’avoir jamais vu d’aussi beaux arbres qu’au site du fort Sainte-Thérèse. L’autre partie du tableau fait le pont entre le présent et le passé. Compas en main, celui à qui l’on doit la fondation de Québec regarde vers l’avenir. Sur les rives de la rivière Richelieu, on aperçoit quelques unes des bâtisses qui façonnent le paysage aujourd’hui alors que de l’autre côté du personnage, on distingue les Amérindiens partant en direction du lac Champlain pour livrer bataille aux Iroquois.

L’œuvre de l’artiste n’ayant pas été retenu par la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu; le Musée du Fort Saint-Jean s’en porte acquéreur afin que la population puisse en apprendre d’avantage sur l’histoire par l’entremise de l’art. Il est intéressant de savoir que l’œuvre fait partie maintenant de l’immense collection de sa Majesté la Reine d’Angleterre.